JE ME PRESENTE; Invité « Invité
| Sujet: Alice B. Meyer [Postée & Terminée j'pense] Dim 29 Aoû - 17:30 | |
| © crédit Ju' « Alice est né(e) le le 15 mai 1993 à Paris en France . Elle est une femme; est célibataire et est hétérosexuelle. Certaines personnes l'appel(le) Tchoupi avec humour. Alice est quelqu'un d'unique par son caractère de rêveuse . Elle étudie les arts plastiques; est venu(e) à New-York pour réussir à se détacher de l'emprise de sa mère. Tchoupi appartient aux groupe des " Le fric c'est chic " et est à présent âgé de 17 ans. Sa citation favorite est: «Le vrai rêveur est celui qui rêve de l'impossible ». C'est un personnage inventé . »*
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— Juste pour mieux te connaître*
Consommation de substance; Je suis blanche comme neige ! Es-tu un accroc du sexe; Non, pas que je sache De quoi as-tu le plus honte; En 17 ans, je n'ai pas eu un seul copain… Je suis une célibataire endurcie ! Ton idéal amoureux; J'ai plus tendance à être plus attirée par les grands blonds au type un peu nordique que les bruns ténébreux (même si un beau brun, ça se mange quand même). Je les préfère plutôt grand et souriant. Pour le mental, j'aime les garçons qui me font rire, un mec ennuyeux à mourir c'est… C'est pas drôle ! Un pas du genre à regarder ailleurs quand j'ai le dos tourné. Intelligent si possible, ceux qui n'ont rien dans le crâne m'exaspère au plus haut point et… Pas accro au sport par pitié ! Tes relations amoureuses; Ma partie préférée… Bah, je suis souvent tombée amoureuse, malheureusement pour moi, ça n'a jamais aboutit. En amour, je n'y connais rien c'est une catastrophe. Je m'attache facilement et je tombe toujours de haut, mais c'est pas pour autant que je me décourage, j'attends juste de ne pas tomber sur un crétin, et Dieu sait combien il y en a… Tes relations amicales; J'ai plus de chance en amitié qu'en amour, même si je suis aussi souvent tombée sur des gens qui ne s'intéressaient qu'à l'argent. J'ai du mal à m'en faire des amis, mais le peu que j'ai, je sais qu'ils ne sont pas là que pour l'argent et tout le reste. De nature timide, je ne vais pas vers les gens facilement, même si je suis bien obligée par moment. Je suis prête à pardonner facilement un( e) ami(e ), tant qu'on ne me fait pas de coups bas, ça va. Ton plus beau souvenir; Mon plus beau souvenir ? Je crois que c'était le jour de Noël 1998, pour la première fois, je fêtais Noël avec mes parents. Pour la première fois, nous étions une famille, une vraie famille. Signe particulier;Je suis tout le temps entrain de griffonner, je n'arrête jamais, sauf la nuit hein.
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— Si tu devais te définir*
Malgré le milieu de vie d'où je viens, je n'ai jamais pris la grosse tête, moi les filles (et les mecs) comme ça, ils me donnent envie de les gifler. On pourrait croire que je suis extravertie, que nenni, je suis plus introvertie et timide qu'autre chose. Néanmoins, je dois toujours faire des efforts quand ma mère me traîne dans la bonne société, elle me balance au milieu de vautours qui n'en ont que pour votre argent, dans ces moments là, j'aimerai être une "fille normale". Je n'ai jamais vraiment grandi, j'ai gardé mon âme d'enfant, j'adore tout ce qui est "kawai" comme disent les japonais, je collectionne les gommes kawai (non je ne blague pas), mais j'ai aussi une tonne de peluches qui sont bien rangées dans une armoire (ma mère ne veut pas qu'elles traînent dans ma chambre), je suis une fan des dessins animés Disney, tous autant qu'ils sont, je les aime (sauf "Cars", lui par contre moyen..), j'aime aussi les animés de Hayao Miyazaki. Je suis très indépendante, en fait, je n'ai pas eu le choix de l'être. Mes parents ont toujours été aux abonnés absents, j'avais une gouvernante qui s'occupait de moi quand j'étais petite, elle m'exaspérait d'ailleurs, et ne m'a jamais aimé et c'était réciproque. "Le rêveur est celui qui rêve de l'impossible" cette phrase me correspond plutôt bien. Je rêve d'avoir une autre vie, loin des paillettes et de tous ces vautours, j'aimerai avoir d'autres parents, de vrais parents, ceux qui s'occupent de vous, ceux qui le jour de votre anniversaire sont là, qui se lèvent la nuit quand vous faites un cauchemar, qui vous prouvent qu'ils vous aiment… Bref, le contraire de mes parents. C'est sûrement pour ça que je m'accroche facilement à une personne, par besoin d 'affection et aussi d'exister… Exister enfin aux yeux de quelqu'un… L'espoir fait vivre pas vrai ? Je déteste le sport, mon Dieu quel horreur ! Dire que ma mère a engagé un coach personnel qui me fait faire de l'exercice 3 fois par semaine, la torture ! Tout ça parce que d'après ma mère "je mange trop", oui, je suis très gourmande, mais quand même. Elle a peur que je n'entre pas dans les vêtements de marque qu'elle me ramène et que je suis difforme lors des cérémonies ou des photo shoots, n'importe quoi, je suis persuadée qu'elle préférerait que je sois anorexique. Qu'ai-je oublié.. Ah oui, je déborde d'imagination et il vaut mieux vu les études que je fais. Je suis une solitaire, j'ai peu d'amis, mais au moins, je sais que ce sont de vrais amis. — Si tu devais changer quelque chose sur toi*
Aaaaaaaah je vais enfin pouvoir me lancer des fleurs ! J'adore ! Non, un peu de sérieux. Tout d'abord, je ne suis pas grande, mais alors pas du tout ! Je mesure tout juste 1m62, autant dire que je suis un minimoy, ça ne plait pas à ma mère d'ailleurs, elle voudrait que je sois plus grande, oui bah à moins de me faire opérer, je ne changerai plus là. Certes je suis petite, mais je ne suis pas "bouboule" encore heureux sinon j'aurai eu tout pour plaire ! Je suis fine mais qui dit fine dit… Plate. La honte, j'ai pratiquement pas de poitrine, je nage légèrement dans les bonnets B, ça c'est plutôt complexant je dois dire, surtout quand je compare à toutes les filles que ma mère veut que je fréquente, elles ont toutes au moins un bon bonnet C. Autant dire que je suis ridicule à côté. Je n'ai pas non plus de fesses ni de hanches. Pour faire simple, je suis fade, insipide. Pour mon visage, c'est pareil, j'ai un visage ovale, un nez légèrement en trompette, des pommettes hautes, des yeux bleus sans fantaisies et des poches sous mes yeux, j'ai constamment des cernes, une horreur. J'ai la peau blanche, voir blafarde en hiver. Je ne bronze pas, je deviens une écrevisse mais deux jours après c'est de nouveau le style "vampire" qui l'emporte. Passons maintenant au look. Mes cheveux bruns je les laisse au naturel c'est-à-dire ondulés, il m'arrive de les attacher, mais c'est rare, j'aime bien les avoir devant les yeux. Je ne me maquille que peu, j'aime ce qui est naturel et discret, pas le rouge à lèvre rouge qui se voit à des kilomètres à la ronde ! Pour les vêtements, je mets rarement des pantalons, je me sens plus à l'aise dans des jupes et des robes. Tous mes vêtements sont de grandes marques et toujours à la pointe de la mode, non pas parce que je le désire, mais parce que ma mère veut que je suis irréprochable. Bah je me plains pas, je n'ai rien de moche. Je ne mets pratiquement pas de talons, ça me fait mal aux pieds et je sais difficilement marcher avec, par contre les converses… Je les collectionne, j'en ai-je ne sais combien de paires, de toutes les couleurs possibles et imaginables, pareil pour les motifs… Une vraie passion ! — Nous avons tous un passé derrière nous*
Une chose est sûre, j'ai mal choisi mon moment pour naître. 15 mai 1993, ma chère mère Anna Meyer, journaliste pour un des plus célèbre magazine de mode, enceinte jusqu'aux yeux, assiste à un défilé de mode (la nouvelle collection de Chanel) à Paris, capitale de la Mode. C'est malheureusement à ce moment là que j'ai décidé de pointer le bout de mon nez. Et c'est donc dans une clinique de Paris que ma "pauvre mère" accouche, seule, mon père étant à l'autre bout du monde pour ses affaires. 15 mai 1993, 15h32 précise Alice Béatrix Meyer vient au monde pour le plus "grand bonheur" de ses parents. Grosse blague. Ma mère m'en veut toujours de l'avoir privée de la fin du défilé. Et mon père bah, mon père il s'en fout royalement. En fait lui, il aurait préféré un garçon, par contre ma mère, exceptée le fait que j'ai interrompu durant un défilé de Chanel, elle était "aux anges" comme elle m'a souvent dit. Pourquoi ? Parce qu'elle avait enfin une poupée avec laquelle faire mumuse, mais bon, en fait elle a vite compris qu'un bébé bah c'est pas drôle et ma mère n'a jamais eu l'instinct maternel, alors une fois rentrée à New York, elle a vite engagé une gouvernante pour s'occuper de moi et est repartie vaquer à ses occupations.
Parlons de mon enfance, étant née avec "une petite cuillère en or dans la bouche", j'ai toujours eu ce que je voulais et même plus. Ma chambre ressemblait plus à une salle de jeu qu'à une chambre, j'étais couverte de jouets, de vêtements plus beaux et plus chics les uns que les autres. Tout ces cadeaux venaient de mes parents, parents que je ne voyais jamais. Mon père était toujours en déplacement, il n'avait pas que ça à faire que de s'occuper de moi, et ma mère, oh elle avait trop de soirées et de travail pour se permettre de passer du temps avec moi. Alors à la place j'avais des cadeaux. Je fêtais mes anniversaires sans eux, j'étais juste entourée du personnel de maison, sympa hein ? M'enfin, j'ai vite compris petite, que ma vie ne serait rien d'autre qu'une vie seule et vouée à être tout le temps observée. Car quand j'eus trois ans, ma mère fut élue à la tête du magazine pour lequel elle bossait, alors là autant dire que je dus très rapidement entrer dans le monde des célébrités. Je me souviens que quand j'avais 6 ans, ma mère reçut des journalistes à la maison pour une interview. Durant tout le temps qu'ils furent là, elle se fit passer pour la mère parfaite, s'occupant de sa fille et de sa maison en ménagère hors paire. Je me souviens qu'on m'a demandé si "j'aimais quand maman avait du temps libre à me consacrer" évidemment, ma mère savait parfaitement les questions qu'on risquait de me poser et elle m'avait fait apprendre des réponses toutes faites. J'eus pour la première fois ma tête en première page, avec ma mère évidemment. Qu'elle me semble fausse cette photo, ma mère est dans la cuisine, posant un gâteau tout beau tout chaud sur la table, table où je suis assise, un grand sourire aux lèvres. Ce genre d'événement n'est jamais arrivé, ma mère qui fait la cuisine ? Une grosse blague ! Quand le magazine parut, ma mère l'acheta directement et quand elle vit que je me prêtais parfaitement au jeu des photographes et que j'étais photogénique, elle se mit en tête de faire de moi une mannequin. Help me…
A partir de ce moment là, ma mère prit je ne sais combien de rendez vous avec des photographes et ayant beaucoup de contact, j'eus le "privilège" de pose pour de grands noms… Ma mère rajouta la rubrique "mode enfant" dans son magazine et j'étais dans chaque numéro sur les 3 pages consacrées à la monde infantile. Ma mère se mit aussi en tête de me faire tourner dans des pubs et pourquoi pas dans des films ? Je fis des apparitions dans quelques séries et quelques films, mais ce n'était pas assez pour ma mère, non, il fallait que je sois PARTOUT ! Dès mes 8 ans, elle me trimballa lors des fêtes mondaines, posant avec moi devant les photographes. C'était pour moi une torture, à l'école je me sentais exclu, j'étais une "bête de foire". Je me renfermai sur moi-même et ce fut à cette époque là que je commençai à dessiner, une révélation ! Enfin une chose pour laquelle j'étais douée ! A partir de ce moment là, je passai tout mon temps libre à dessiner, je réussis à obtenir de ma mère de prendre des cours de dessins. Mais en contre partie, je devais sortir d'autant plus… Pouah.
A 12 ans, je décrochais tous les contrats que ma mère souhaitait, j'étais jolie, naturelle et tout le monde raffolait de mon côté "petite fille fragile", ma mère voulut même me teindre en blonde et j'ai réussi à y échapper in extremis. Au fond de moi j'étais malheureuse, je détestais cette vie, ce costume qu'on m'obligeait à endosser, et qu'on m'oblige encore à porter… Mon entrée au collège fut une véritable catastrophe, personne ne voulait de moi pour amie, on se moquait de moi, mais tout cela n'était que jalousie. Mon Dieu mais je leur aurai donné sans problème ma place ! Qu'on la prenne ! Ma vie n'est pas aussi rose que tout le monde se l'imagine. Je n'ai pas le droit à l'erreur, je dois être irréprochable en toutes circonstances, je ne suis entourée que par des gens qui ne veulent qu'une chose : de l'argent. Si vous trouvez que tout cela est drôle, je vous cède ma place avec plaisir. Etre une fille normale, voilà ce que j'ai toujours voulu, mais je sais que ça n'arrivera jamais…
Mes années de collège passèrent lentement, trop lentement à mon goût d'ailleurs, et je m'enfermais de plus en plus dans mon petit monde pour échapper le plus possible à la réalité. L'entrée au lycée se fit sans trop fracas, je n'étais plus entourée des gens du collège, j'allais peut-être pouvoir avoir des ami( e)s… Et j'en eu, pour la première fois j'eus des amis, ils étaient deux, Kevin & Ellen, ce n'étaient pas des gosses de riches, aucuns d'eux n'étaient un riche héritier, ils étaient différents de moi. Quand j'allais chez eux, je goûtais à la simplicité et au plaisir d'être entouré. Enfin je me sentais bien. Je passais le plus de temps possible chez mes amis, il n'y avait que là bas que je pouvais être moi-même. Ici, pas de convention, pas de fastes ni de paillettes, non. Je pouvais traîner en survêtements et manger de la glace devant la télé, alors que chez moi, c'est interdit. Bien évidemment, ma mère ne savait pas que je les fréquentais, sinon elle aurait tout fait pour m'empêcher de les voir, mais elle ne le su jamais. Le lycée passa rapidement et vint enfin l'heure de la séparation… Ellen partait étudier à Yale et Kevin en Australie… La séparation fut douloureuse, je perdais mes deux meilleurs amis, ne sachant pas si j'allais les revoir un jour… Aujourd'hui, nous nous parlons toujours, mais ce n'est plus comme avant, hélas…
Ma mère refusa que j'aille étudier à Harvard, elle ne voulait pas que j'échappe à son contrôle. Elle accepta néanmoins que je quitte l'appartement familial pour vivre sur le campus de la fac. Au moins ça de gagné ! Ayant un an d'avance, à 17 ans j'entame des études d'Arts Plastiques, espérant faire après une école d'illustration, oui, je voudrais faire des illustrations de livres.. Quelle ambition pour une fille de mon milieu ! — Toi qui t'es prit la tête pour nous présenter ton personnage*
Pseudonyme; Ju' Mon pays bien aimé; France / Toulouse Mon âge; =O demander son âge à une jeune fille ! xD 17 ans. Fille ou garçon; Fille, enfin normalement XD Ma célébrité choisie;Kaya Scodelario Comment as-tu connu TII NY; On m'a passé le lien Comment le trouves-tu; Euh bah le graphisme est superbe et bah il a l'air sympa Pourquoi t'être inscrit; Ca fait 3 mois que j'ai arrêté de rp et autant dire que ça me manquait, donc bah il faut bien un forum pour recommencer et j'ai jeté mon dévolu sur le votre ! Code du règlement;It is the holidays Exemple de rp; - Spoiler:
« Biiip biiip biip » A peine mon réveil a t-il émit son bip bip désagréable, que je tendis ma main pour lui assener un bon coup dessus en marmonnant quelque chose d’inintelligible, surement un « ta gueule ». C’est fou ce que je peux être vulgaire quand je suis mal réveillée ! Il ne faut surtout pas me parler tant que je n’ai pas pris une bonne douche, sinon, c’est à vos risques et périls. Normalement, dès que mon réveil sonne, j’éteins et je me lève, sauf que là… Je me suis retournée et rendormie. Alors là on dit clap clap Iseult ! Parce que, sur le coup, je l’avais joué bien fine là ! Donc, je me rendormis comme un bébé jusqu’à ce que ma sœur Romane entre dans ma chambre en trombe et en hurlant.
« ON EST EN RETAAAAAARD !!! »
Je sursautai, et me redressai d’un bond dans mon lit, les cheveux en batailles, des cernes sous les yeux et l’air perdu. Je tournai la tête vers Romane, puis trèèès lentement, vers mon réveil qui affichait 7h30. ET m*rde ! Je sautai du lit pour courir dans la salle de bain tout en criant à mes sœurs.
« VIIITE DEJEUNEZ LES FILLES !!!! »
J’entrai dans la salle de bain, attrapai ma brosse à dents et commençai à me brosser les dents tout en me déshabillant, j’entrai sous la douche, l’allumant et là, mauvaise surprise, pas d’eau chaude. Je poussai un hurlement de stupeur. p*tain, c’était vraiment mon jour ! Mais là, je n’avais pas le choix, je devais me laver à l’eau froide tout en me brossant les dents. Bérangère entra dans la salle de bain et se lava aussi les dents. En voilà une de prête. Ca au moins, c’était fait. Mais ça m’étonnerait que Clém’ soit déjà prête. La prochaine fois, je mets deux réveils, un loin du lit pour me forcer à me lever… Sauf si je balance le premier sur le deuxième. Bah au pire un troisième. Système merdique je sais. J’attrapai ma serviette que j’attachai autour de ma taille et sortis de la douche, rangeant ma brosse à dents. Je courus dans ma chambre, passant par celle des filles. Clémentine était tranquillement entrain de jouer à la poupée, en pyjama.
« Clém ‘ ! Habille-toi vite ! »
Ma sœur tourna la tête pour me regarder et posa sa poupée pour aller jusqu’à son bureau et prendre les vêtements posés dessus. Elle les prit et me suivit en sautillant jusqu’à ma chambre. Elle a l’habitude de s’habiller là.J’attrapai en vitesse ma jupe courte noire m’arrivant au milieu des cuisses, en haut, un débardeur près du corps noir et par-dessus, un t-shirt plus large, violet, dénudant mes épaules et le dos (d’où le débardeur en dessous), mes converses mauves. Je me coiffai rapidement, donc, je n’eu pas le temps de me lisser les cheveux, les laissant boucler naturellement (je n’aime pas ça) et coiffai Clémentine. Une fois fait, je fonçai dans la cuisine pour mettre les déjeuners de mes sœurs dans leur boîte à gouter : avec des notes de musique pour Bérangère, des chats pour Romane et des princesses pour Clém’. Mes sœurs prirent leur cartable tandis que je récupérai mes affaires de cours éparpillées un peu partout dans ma chambre.
Nous descendîmes les 5 étages de l’immeuble en courant, il était 8h15, les filles devaient être à l’école pour 8h20… Chose difficile si on marche. Comme Clémentine ne courrait pas assez vite, je la portai, tout en suivant mes deux autres sœurs. Je déposai Romane et Bérangère à l’école primaire et je me dépêchai d’amener Clémentine à la maternelle. Sauf que là, mauvaise surprise. Sur la porte d’entrée, un mot disant que l’institutrice de ma sœur n’était pas là et qu’elle ne serait pas remplacée avant le lendemain.
« p*tain m*rde ! »
Ma sœur me regarda perplexe. Entre nous, nous ne parlons qu’en français, donc, à part s’il y a une bilingue dans les grosses qui amènent leurs mômes, personne n’a rien compris sauf Clém’ bien sur.
« T’as dit des gros mots là ! » « J’sais.. » « Tu vas faire quoi de moi ? » « Tu viens avec moi.. » « Ouiiii je vais dans ton école ! »
Je n’avais pas vraiment le choix, la fille de notre voisine se mariait je ne sais où, donc elle était partie pour assister à la cérémonie. Je pris la main de ma sœur et nous partîmes jusqu’à l’arrêt de bus qui va jusqu’à la fac. Nous attendîmes dix minutes. Le bus était plein à craquer. Une horreur ! Je dus prendre Clémentine dans mes bras pour éviter qu’elle ne se fasse écraser. Certains devaient se dire que c’était ma fille. Bah ça aurait pu certes, ce n’est pas rare que des ados de 15 ans tombent en cloque… J’en suis la preuve vivante. Le trajet durant un quart d’heure environ, et j’attendis que tout le monde sorte du bus pour descendre à mon tour, il ne manquerait plus que Clémentine se fasse bousculer et qu’elle tombe !
Comme je ne commençais qu’à 10h environ, je décidai d’aller à la bibliothèque, manière de terminer ma dissert ‘, je n’avais pas vraiment eu le temps de finir hier soir, trop de choses à faire en même temps. Clémentine sautillait à mes côtés, contente d’aller dans une « école de grands » comme elle dit. Elle me fait trop rire. Surtout que là, avec sa veste rouge à poids noirs, son nœud dans ses boucles blondes, et son air ébahis, elle était trop mignonne. Enfin, comme d’hab’. Avant d’entrer, je lui expliquai qu’elle ne devait pas faire de bruits, et si elle voulait parler, elle devait chuchoter. Ca risquait d’être difficile. Nous entrâmes dans la bibliothèque et là, ma sœur eu l’idée de dire :
« Wouaaaaaaaaaah, c’est plus grand que la récréatioon ! »
Des têtes se tournèrent vers moi. Bon bah pour la discrétion c’était loupé. Je pris la main de ma sœur, lui lançant un regard noir. Elle me répondit par un sourire angélique. Peste va ! Je posai mes affaires sur une table, ma sœur retira son cartable, le posant par terre et retira sa veste pour la mettre sur le dossier de sa chaise.
« Je reviens Clém’, je vais chercher un bouquin, ne bouge pas. »
Ma sœur hocha de la tête et je disparus dans le dédale des étagères. Le problème avec ma sœur, c’est qu’elle est loin d’être timide. Et alors que je cherchais, elle quitta sa chaise et commença à se balader dans la bibliothèque en sautillant jusqu’à la table d’un garçon inconnu. Elle s’assit sur la chaise d’à côté en faisant un immeeense sourire.
« Boonjouuur, je m’appelle Clémentine, tu veux être mon ami ?! Elle montra son cahier de coloriage. Tu veux colorier ? »
Ma sœur fit un sourire éblouissant, celui qui en général ne laisse pas indifférent. Il faut dire que Clémentine est du genre séductrice. Oui, elle n’a que 4 ans, mais elle sait charmer n’importe qui ! Mais bon, son apparence s’y prête bien, elle a un beau visage en cœur, des pommettes hautes et saillantes légèrement rosies, un nez droit et aquilin, des lèvres pulpeuses et rouges, de grands yeux chocolats bordés de longs cils blonds. Son visage est encadré par des boucles dorées, tombant avec légèreté sur ses frêles épaules. En bref, ma petite sœur est déjà sublime. Qu’est-ce que ça va donner quand elle sera plus âgée ! Elle va en faire des ravages ! Et quand elle fait son regard de biche en battant des cils, un sourire innocent aux lèvres, elle obtient immédiatement ce qu’elle désire.
Ma sœur sortit de son sac –qu’elle se trimballait, elle l’avait récupéré pour faire le tour de la bibliothèque- ses crayons de couleurs, ouvrant son cahier à coloriage.
« Bon alors, faut d’abord finir la princesse que j’ai commencé, parce que sinon ça va plus ! Et surtout, tu dépasses pas ! Attends je vais te montrer ! » Ma sœur prit un crayon de couleur rose et coloria avec application la robe de la princesse. Oui, elle a un débit hallucinant. « T’as compris hein ? Si t’es ici c’est que t’as réussi à passer en grande section de maternelle… Enfin, normalement ! Non parce que je connais une fille qui est pas allée en grande section. Et elle est grande maintenant ! Ma grande sœur aussi elle est pas allée dans une classe, pas Apolline, non, Iseult. Parce que Apolline elle est trop bête pour pas aller dans une classe et aller dans une autre. Au fait, tu t’appelles comment toi ? Et pourquoi tu parles pas ? T’es pas bavard, un peu comme Iseult et Adonis aussi. Et t’es blond comme lui, mais lui il est plus blond ! »
*Remplace bien ce qui est en gras par ce qui correspond à ton personnage pour ce qui est de l'identité et de remplacer le gif par un de la célébrité que tu as choisis de jouer. |
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